Après un voyage inoubliable en Norvège, il était impensable de ne pas poster sur les paysages magnifiques que la nature nous offre.
Salomon nous offre un voyage à travers le monde grâce à trois freeriders expérimentant des sensations uniques.
Ouvrez grand les yeux, respirez, rêvez…
Voilà quelques semaines que je suis au Danemark dans le cadre de mes études. En tant que fan de sport, il me semblait intéressant de profiter de l’opportunité de voir des matchs de la Ligue des Champions. Juventus, Galatasaray ou Real Madrid semblaient être des matchs alléchants. Après avoir consulté les prix non sans mal, une nouvelle contrainte est apparue.
En effet, ni moi ni aucun de mes colocataires venant du monde entier n’est autorisé à assister à ces matchs. La raison? Notre nom ne sonne pas assez danois. Après avoir été surprise par cette annonce, j’ai ensuite voulu en savoir plus. Le club de la capitale revendique une sécurité maximale et croit donc pouvoir éviter tout incident en interdisant la présence d’étrangers au sein de leur stade. Ils assument cette politique et nient tout lien avec la discrimination.
Dans le pays le plus heureux du monde, une telle façon de procéder n’a pas l’air de choquer un grand nombre de personnes. Mais qu’arriverait-il si cela arrivait en France? Pourrait-on imaginer l’Olympique de Marseille ou Lyonnais autoriser seulement les noms purement français dans leur stade?
On pense forcément aux interdictions de stade de certains supporters du Paris Saint Germain, qui après avoir été responsables de certains débordements, ont été jugés et priés de ne plus revenir au Parc des Princes. Le même club a récemment publié son nouveau règlement intérieur stipulant l’interdiction de se lever ou de fumer dans l’enceinte du stade. Tout cela semble drastique et peu en accord avec l’image de club populaire que les parisiens ont toujours essayé de transmettre.
L’élite du supporter footballistique n’est donc plus un mythe et chaque club essaie de trier ses fans que cela se passe par l’argent comme en Angleterre ou par des règles strictes réfrénant l’engouement. Il est clair que certains comportement sont inacceptables et que le bon esprit doit rester de mise. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que le sport doit rester un jeu pour tous et non un signe de démarcation sociale. Les politiques des clubs visent à diminuer la violence mais attention car elles pourraient devenir les éléments déclencheurs de nouvelles vagues de protestation.
Malgré des examens médicaux poussés à l’extrême, de plus en plus de sportifs voient leur carrière se stopper net après avoir côtoyé le plus haut niveau. Dernier exemple en date, Ludovic Vaty, grand espoir du basket français a dû mettre un terme à sa carrière après avoir découvert une malformation cardiaque. On peut souvent se demander si ces tests avancés ne sont pas trop intrusifs et détectent des anomalies qui pourraient ne jamais poser de problèmes au sportif. J’ai donc voulu m’intéresser à quelques études décrivant la mort subite du sportif et voir en bref ce qu’il en découlait.
Le phénomène de malformation cardiaque ou d’attaque subite sur le terrain est de plus en plus fréquent et la mort subite du sportif devient alors une préoccupation des plus importantes. Alors que 95% des cas concernent les hommes, on constate d’après l’étude du Professeur Jouven que les raisons les plus fréquentes sont des pathologies cardiaques qui passent souvent inaperçues pour un citoyen lambda. Le contraste est aussi visible entre amateurs et professionnels puisque seulement 5% des sportifs de haut niveau sont touchés par ce type de décès. Un des exemples les plus marquants de cette décennie reste la chute sur le terrain de Marc-Vivien Foé, footballeur camerounais, ayant succombé à une crise cardiaque lors de la Coupe des Confédérations en 2002. Malheureusement, un autre constat s’applique: les Français ne sont pas égaux devant ce type d’incident et selon les départements on décompte quatre fois plus de chances de survivre à une attaque que dans d’autres. Il existe une raison pour cela: le défibrillateur automatique et sa présence plus ou moins répandus dans certains départements et la capacité d’intervention des hôpitaux.
En conclusion, ce type d’accident peut être parfois évité grâce à des examens poussés mais surtout à une hygiène de vie irréprochable. D’autre part, la multiplication des formations de secours et d’équipements adéquats est indispensable à l’heure où on dénombre encore plus de 900 cas de mort subite du sportif en 2012. Il ne faut en aucun cas avoir peur de se dépenser car, en isolant ces accidents cardiaques, le sport est la meilleure façon de se tenir en forme et d’éviter de nombreux soucis médicaux.
Il n’est jamais trop tard pour parler d’exploits sportifs et encore moins quand ils font partie de notre pays. Chaque été, la natation prend ses quartiers de juillet dans nos télés pour offrir un spectacle unique à une audience de plus en plus avisée. Même s’il est regrettable de constater que les supporters n’arrivent qu’en temps de victoire, il est essentiel de voir le chemin parcouru par la natation française en moins de dix ans. Je pourrais bien sur vous évoquer les exploits des Manaudou et autres Bernard qui ont permis d’attirer les médias durant les jeux d’Athènes, mais ce serait mentir que de cacher ma préférence pour mon épreuve reine? Cette dose d’adrénaline incomparable qui ne dure que quelques minutes, ce partage de vitesse et de talent incarné par une équipe de types formidables, en somme une bande de copains normaux possédants des caractéristiques anormales.
Le relais 4x100m nage libre est étrangement un des événements les plus marquants de mon année. Ce souvenir bref mais qui vous laisse des sensations à jamais, quitte à vous mettre dans des états insoupçonnés. Le sprint français n’a jamais été aussi riche qu’aujourd’hui et c’est surement pour cela qu’on peut parler des 4 Fantastiques. Mais la beauté de ce phénomène réside dans le fait que les 4 Fantastiques n’ont pas une identité fixe. Tous les ans, ils peuvent changer d’apparence de la série à la finale, des championnats du monde aux Jeux Olympiques mais une chose subsiste: leur force et leur capacité à s’unir.
Depuis deux ans, le relais français, symbole de la nouvelle génération dorée et polyvalente a raflé les titres les uns après les autres pour des moments de magie incomparables. Mais aussi fou que cela puisse paraître, un moment particulier reste dans ma mémoire et ne risque pas de s’effacer de si tôt. Faire revivre ce moment, c’est tout de même lui enlever la beauté de son instant présent. Néanmoins, quiconque prétend aimer le sport ne peut voir cette course sans ressentir une émotion.
Contexte: Nous sommes le 11 août 2008, deuxième jour de compétition olympique pour les nageurs se préparant depuis quatre ans pour cet événement. Alain Bernard domine le 100 mètres depuis au moins un an et effraie la concurrence avec son record du monde. La gloire des combinaisons en polyuréthane est à son commencement et les records tombent les uns après les autres. Les relayeurs sont donc au plus frais de leur forme de chaque côté et le match n’est pas forcément celui qu’on attend…
http://www.dailymotion.com/video/x6ji5k_relais-4×100-natation-pekin2008-rec_sport
On dit souvent que seule la victoire est belle et bien peut-être pas autant qu’on le pense. Cette course est pour moi le ciment du succès d’aujourd’hui. Bernard a perdu une bataille mais pas la guerre. Après avoir été au creux de la vague il a su sortir la tête de l’eau et redevenir le surfer d’argent en devenant champion olympique du 100 mètres. On se souvient souvent que du gagnant mais ces perdants d’un jour ont su donner des sensations inexplicables et un goût toujours plus prononcé pour ce que j’appelle l’adrénaline condensée.
Sometimes words can’t describe your feelings.
Forbes a publié il y a quelques jours le classement des sportifs les mieux payés au monde. Sans grande surprise on y retrouve un habitué de la première marche en la personne de Tiger Woods. Au delà des chiffres, quelques faits sautent aux yeux!
Le football américain semble être le sport qui paye le mieux au monde car en effet les joueurs issus de la NFL gagnent la majorité de leur argent grâce à leur salaire. En effet ce constat ne s’applique à aucun autre sport puisque les icônes du golf, du tennis, du basket ou encore du football sont avant tout des images publicitaires. On comprend alors mieux que Roger Federer, classé 2ème de ce classement, ait 10 sponsors dont Nike avec qui il a signé le plus gros contrat de tous les temps avoisinant les 10 millions d’euros par an.
Autre constat et non des moindres, on ne compte que 3 femmes dans ce classement toutes tenniswomen. Le sport féminin a donc un immense retard et notamment à cause de la surexposition des sports collectifs masculins dans les ligues nationales américaines où les franchises rivalisent à coup de millions de dollars. Maria Sharapova sort donc son épingle du jeu en se pointant à la 22ème place de ce classement mondial et il est inévitable de penser qu’il y a définitivement un lien avec sa plastique avantageuse.
De plus, alors que Roland Garros vient de s’achever sur une quinzaine spectaculaire, il paraît opportun de s’intéresser de plus près aux salaires des joueurs de tennis. Certains ont réussi à faire de leur sport un métier plus que rentable grâce à des performances de haut niveau régulières. Tous les tournois du Grand Chelem ont ainsi augmenté leur dotation depuis quelques années: les Internationaux de France offrent ainsi 21 000€ à un joueur passant le premier tour et plus d’1,5 M au vainqueur qu’il soit féminin ou masculin, la même chose se produit à l’US Open où les dotations devraient atteindre un total de plus de 32 millions de dollars d’ici 2017. On pense alors que ce sport est un eldorado pour tous les joueurs classés mais la réalité est bien plus mitigée. La discipline a toujours été réservée à une élite tant sa pratique entraîne des frais de plus en plus importants. Désormais, même certains joueurs classés autour de la 100ème place mondiale doivent emprunter de l’argent pour poursuivre leur passion et jouer des tournois à travers le monde. La spirale semble donc infernale pour des sportifs dépassés par le système du tennis, qu’il soit financier ou marketing, et parfois même la fiscalité de leur propre pays.
En aucun cas, il est possible de critiquer l’impact que Roger Federer ou autre Rafael Nadal ont eu sur le tennis et son expansion ces dernières années mais il serait temps de se poser des questions sur l’équité du sponsoring sportif pour la survie de certains joueurs. Il n’est en effet pas inhabituel de trouver plus de la moitié des tennismen du top 100 sans sponsor fixe. Il est clair que leur visibilité est moindre comparé à celle du Big 4 mais pourrait-on réellement se passer d’eux?
Car finalement un champion n’est-il pas plus grand quand ses adversaires le poussent à se dépasser quoiqu’il arrive?
Alors que le football américain est l’un des sports numéro 1 Outre-Atlantique, il envahit peu à peu la France. Quand on évoque ce sport, on pense forcément aux clichés du quarterback et de la cheerleader mais aussi aux shows endiablés des stars pop américaines lors de la finale du Super Bowl. Mais ce sport est bien plus: un mélange de stratégie et de condition physique allié à un esprit d’équipe hors du commun.
Pour mieux comprendre les règles, voici quelques éléments de base indispensables.
Maintenant que les fondamentaux sont acquis, sachez que la Fédération Française de Football Américain, créée en 1985, recense plus de 200 clubs dans toute la France et des équipes nationales junior et senior. Le phénomène a de très belles années devant lui en s’appuyant notamment sur l’exemple américain. Ce qui était autrefois considéré comme un sport de brutes est aujourd’hui un modèle de réussite pour des enfants issus de milieu défavorisés. Chacun rêve de devenir le prochain Tom Brady ou de ressembler à Michael Oher, le héros si fabuleusement raconté dans L’éveil d’un champion de John Lee Hancock.
Si l’avenir de ce sport dans le pays ne peut, pour le moment, pas être comparé à l’ampleur qu’il a aux Etats-Unis, il est évident qu’il constitue un segment à développer pour les sponsors et médias. Alors que la mixité sociale et les valeurs tels que le courage et le partage sont tous les jours affichés comme des modèles à suivre, le football américain semble être un bon moyen de s’exprimer.
En espérant avoir attisé votre curiosité sur ce sport en devenir, voici quelques uns des plus beaux moments offerts par cette discipline unique.
Comment ne pas évoquer LE match de la saison? Les Bulls, menés par un Nate Robinson de folie, sont venus à bout des Nets après 3 prolongations.
Le sportif et son image sont devenus avec les années un objet média convoité par les marques. Symboles de valeurs telles que la persévérance, la solidarité ou la réussite, ils deviennent de parfaites égéries pour des entreprises désireuses de façonner la meilleure des politiques de communication.
On ne compte plus les sportifs ayant associé leur image à celles de marques de vêtements, shampooings ou parfums. En échange de quelques milliers d’euros, ces mannequins improvisés deviennent la vitrine de produits “tendance” grâce à des publicités mettant en général leur plastique plus qu’avantageuse. On recense notamment le dernier coup marketing de H&M qui a lancé une campagne de publicité consacrée à David Backham. Les femmes du monde entier ont ainsi pu se pavaner devant les écrans affichant le corps huilé du footballeur anglais et investir dans les sous-vêtements de la marque suédoise dans l’espoir de se réveiller à côté du bellâtre.
Mais ces partenariats ne durent qu’un temps, c’est pourquoi certains sportifs ont décider de lancer leur propre marque. Moyen de préparer la retraite sportive ou simple envie de connaître un autre monde, focus sur des marques émergentes.
Qu’ils soient footballeurs, basketteurs ou rugbymen il semble que la tendance touche surtout les hommes. Ils ont néanmoins tous un point commun: proposer des produits de qualité s’adaptant à la mode d’aujourd’hui.
Comment ne pas évoquer Serge Blanco qui a su révolutionner le genre dès les années 90 avec la création d’une marque de vêtements à son nom? Précurseur à une époque où le sport business commençait à apparaitre, il a développé une ligne adaptée à tous les hommes qu’ils aient 6 mois ou qu’ils portent du 6XL. Il a su s’imposer dans un univers dominé par les multinationales habituelles et est désormais présent dans plus d’une centaine de villes française et au Qatar.
Autre exemple, celui de Djibril Cissé, connu pour ses looks de fashion victim accompagnés de coiffures décalées, qui a créé sa marque de textile Mr Lenoir en 2012. Fort de son succès basé sur une collection streetwear, il a lancé son parfum en décembre dernier, appelé sobrement “The New Era of Djibril Cissé” avec un sport publicitaire chic et choc. Le footballeur présente ainsi son flacon aux lignes épurées contenant l’élixir boisé et prouve plus que jamais que sa marque a un rôle à jouer dans le monde de la mode.
Enfin, il me semblait inévitable de parler mode sans évoquer le coup de coeur récent, celui de la marque Waptwo pensée par Tony Parker. Le triple champion NBA a encore frappé très fort avec une collection de vêtements dans l’air du temps et surtout accessible pour tous les porte-monnaie. Il a fait le choix d’allier sobriété et style pour créer des modèles uniques de streetwear. Et comme le businessman est avant tout un homme de coeur, chaque achat entraîne un don à une des trois associations qu’il représente. Il paraissait alors évident de s’appuyer sur un autre ambassadeur de choc en la personne d’Edwin Jackson et son célèbre goût pour les belles choses. Nul doute que ce nouveau projet sera un véritable succès, alors n’attendez plus et courez découvrir la nouvelle collection.
Lorsqu’on évoque le FC Barcelone on pense tout de suite au Barca, cette équipe de football mythique qui fait le bonheur des spécialistes mais aussi des novices. Un passé chargé d’histoire avec l’épopée des fameux Cruyff, Guardiola et Romario allié à un présent faste représenté par Messi et les fantastiques de l’équipe nationale espagnole.
Pour pouvoir comprendre la folie qui entoure ce club, il faut revenir à son histoire et à ce qu’il symbolise pour tout un peuple. Vieux de plus de 110 ans, le FC Barcelone a su s’opposer au régime de Franco pour devenir un lieu de rassemblement et d’unité pour des milliers d’habitants persécutés. Le Camp nou, haut lieu du sport européen, est aujourd’hui le temple des records d’une équipe imposant le respect.
Comme cette devise l’indique, le FC Barcelone est définitivement plus qu’un club, c’est une institution ancrée dans la pure tradition catalane: une religion comme il en existe peu aujourd’hui. Hormis le ballon rond, le maillot Blaugrana est représenté par 12 autres disciplines plus ou moins populaires. Mais un fait s’impose, dans n’importe quel sport, le Barca est une légende.
En handball, sport allemand par excellence depuis des décennies, le club compte 18 titres nationaux et est le meilleur club européen avec pas moins de 8 ligue des champions. Même constat avec le basket où l’élite barcelonaise est considérée comme un des adversaires les plus complexes du vieux continent.
A l’opposé de cette avalanche de titres et de succès, l’équipe de rugby se bat dans des conditions plus intimistes dans des divisions d’honneur. Pendant que les footballeurs se déplacent en jet privé, les ovalistes prennent le métro comme chaque citoyen de la capitale andalouse. Tout le paradoxe de ce club se trouve dans cette différence, c’est ce qui fait son âme et le rend incomparable.
L’Histoire du sport restera marquée à jamais par ce club qui inscrit son nom chaque jour un peu plus dans la légende. Bien que l’aspect sportif soit le plus important, le Barca a su profiter de ses résultats pour développer son aura économique. Forbes révèle ainsi cette semaine que le club espagnol est le troisième club le plus riche au monde derrière son homologue madrilène et Manchester United. Modèle de gestion, le club est un exemple en matière de formation avec son fameux centre de la Macia et peut donc limiter ses dépenses en lançant des joueurs dès le plus jeune âge. C’est aussi un des clubs les plus rentables en matières de merchandising avec la création de centaines de produits dérivés aux couleurs bordeaux et bleu.
A l’heure où de nombreux clubs sont rachetés par de riches industriels du Moyen-Orient, le FC Barcelone reste un des derniers clubs dirigés par des socios avides d’exprimer leur passion. L’argent est un des moteurs du monde sportif actuel, mais les catalans nous prouvent qu’il est toujours possible de respecter les traditions tout restant dans les mémoires en marquant l’Histoire.
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